jeudi 9 février 2012

Fuck the fuckin system, fuck your creamy ass, his eyes, his smile, the memories of all this fuckin tricks i've been into without opening my fuckin blind eyes, fuck to all the french mothertongued who writes in English just because it's so hype, makin mistakes in every word and never ending their sentences.



Just step on my trip.



J'vais ouvrir un blog de photos. Salut.

lundi 2 janvier 2012

Le glas a sonné
Et maintenant je suis perdue.




 « Bonne année. »

samedi 17 décembre 2011

Au fait. 






RIP, LOVELY AMY.





Sometimes I miss you.
Ca faisait longtemps que j'avais pas écrit ici. Il a été difficile de réunir les bonnes conditions pour pouvoir se remettre à cracher avec mes doigts. Aaaah beeeerk. Je sais. Va te faire mettre, puritain.

Bonsoir, il est le matin, mais la nuit tombe dans mon salon éclairé. Il est sale d'ailleurs. Il serait temps que je le range. Attends, je vais changer de son. Bande passante de ma vie. Le rythme du battement  de cœur des touches du clavier ne me conviens pas, trop violent, trop frappé. Où sont les notes sopranes?

 J'ai perdu le rythme.

Sur la table. Des souris courent entre les assiettes sales, quelques restes de bulles dans des tubes colorés, des briquettes de jus de fruit vides et des cendriers pleins. De la peinture, des stickers à paillette, et, preuve ultime de ma branlette de ces derniers jours  un stylo bic noir recouvert de ce que dans le jargon on appelle des scoubidougirlyz. De la cendre, partout. Des esquisses, des croquis, des choses. De la poussière, des calendriers de l'avent laids et vides. Et puis la douce voix de Beyonce qui s'élève. Still in love (kissing you). Piano et violon, digne d'un mariage présidentiel. Tiens, un masque de couleurs et un fer à lisser rose. Un briquet Johnny. Un shoobang strié de rose et d'orange. Un collocataire. Bonjour, collocataire. Comment vas-tu?

Parce que je ne sais pas si me suivre au quotidien te permet de le déceler, dans ma consommation excessive de drogue ou mon incapacité à me nourrir, ou dans d'autres petits signes d'affectation du moral, que je suis au dernier dessous des tréfonds profonds? Toi qui croques tes céréales, les yeux dans le vague comme chaque matin depuis quatre mois maintenant? Oui je crois que tu le sais. Merci. Je crois que beaucoup le savent. Il faut savoir me prendre. Ahaha. J'ai fait une blague salace. Ahahah. Je me gausse quelques instants et je reviens.

Non, en fait, je vais pas si mal que ça les mecs hein faut pas croire. Je fais des scoubidous, je me goinfre de trucs des fois et j'vais ranger mon salon quand j'aurai fini de cracher des inepties par les doigts. Ahah. J'ai encore.. Bref. Mon ordinateur est vraiment sale. Attendez deux minutes les mecs, je parle boulot là.

Le boulot d'ailleurs, parlons-en. Je sais pas si y'a genre des lecteurs qui me suivent? Si y'a des lecteurs qui me suivent dans la place, lève le bras! Oui ma phrase est mal accordée. Bref. Donc je suis aux Beaux-Arts, en première année, jeune espoir montant, carriériste, excellente, aimée. Non en fait je suis un peu bof*, je vais pas trop à tous les cours, j'ai juste envie d'être prof, mais par contre j'ai des potes (keurkeur d'ailleurs.) Mais bon, le principal je pense, c'est que j'aime ce que je fais. Donc tu vois, Hannibal Lecter, c'est ça qui me maintient un peu hors de l'eau quand ma vie affective file à la dérive, poil aux gencives. La création, l'échange, le partage, l'apprentissage, l'ouverture d'esprit, l'esprit de synthèse, d'analyse, l'investissement, la passion, l'expérience. C'est ça que je veux faire quand je serais grande. En plus les gens sont vraiment chouettes, nan mais vraiment hein. On passe pour des hippies fumeurs de spliffs et je-m'en-branliste-anarchistes. C'est faux. Je ne suis pas une hippie, et je ne suis pas anarchiste. Par contre je fais des stylos en scoubidous quoi. 

Mon café est froid, j'ai faim, j'ai des trucs à faire, et bordel, je me suis fait larguer, ça mérite bien un autre petit délice consommable par voie pulmonaire. 

WHAT IS LOVE?
BABY DON'T HURT ME.
DON'T HURT ME
NO MORE.

* Enfin ça va hein je suis pas une plow non plus tsé. 



Time has come to pay for what you've done, I've been waiting so patiently.. 




Good lord, have mercy.
I feel like I'm dying.

jeudi 13 octobre 2011

Crissement amer du sable fin et frais 
entre les orteils nus 
des enfants du soir. 
Ils avancent,
pauvres et frêles 
face à l'infinie et bruyante étendue d'eau 
qui, en face d'eux, 
bave et crache comme 
une bête enragée. 
Ils avancent, 
légers corps fragiles 
que la légère brise déstabilise 
doucement, 
alliée au sable traitre qui, 
fraîche caresse, 
s'enfuit en murmurant 
sous la plante de leurs pieds.

Elles dégringolent, silhouettes frivoles,
suivant dans le ciel la course
du soleil
qui tombe
tirant à lui sa chatoyante pelisse.
Elles se relèvent, silhouettes folles,
s'époussettent
les silhouettes se collent.

L'eau bruisse, 
la nuit chuchotte
le sable chantonne
la silhouette vit.

Elle se mouvoit
en douceur
se séparant
parfois
laissant entrevoir
courbes et déliés.

Ce sont des corps graciles qui s'unissent dans la nuit
Deux bouches qui aspirent, 
mordent
gémissent
salivent
appellent
embrassent
s'ouvrent
se ferment. 

Et chacune des silhouettes
bout. Les corps
font hurler
le sable.
Le sable
bout le sable
fond le sable est
du verre 
le monde hurle
la mer oublie 
son mouvement perpétuel
la lune cache ses étoiles et 
revient le jour.

La silhouette se tends à se rompre
comme le spasme d'un moribond 
et d'elle 
s'échappe 
un cri
inhumain.

« Excuse-moi, chérie, je t'ai éjaculé dans les cheveux.
 - Un peu dans les yeux aussi.
- Ah. Pardon. »